ou A l’ère de l’IA ce que 3615 Ullah était à celle du Minitel
Réflexions sur le phénomène des applications IA de petites amies virtuelles.
Si seuls certains sujets t’intéressent je t’invite à passer par le menu et les articles classés par catégories (les deux autres liens qui y figurent sont externes, vers le site de ma micro-entreprise Ancadweb, et vers ma vieille page personnelle Présentation&Projets).
sinon voici les derniers articles que j’ai posté :
ou A l’ère de l’IA ce que 3615 Ullah était à celle du Minitel
Réflexions sur le phénomène des applications IA de petites amies virtuelles.
ou Oui ça fait déjà presque un mois
Quelques explications sur mon long silence.
ou Ils vont finir par vraiment m’inquiéter
L’équipe chargée de l’alignement à OpenAI démissionne en masse, visiblement inquiète.
ou De l’éternelle tentation de développer son propre framework
Comment j’en étais venu à presque en créer un moi aussi.
ou L’inverse de ce qu’il faudrait faire ?
Les limitations que les méga-corporation imposent à leurs chatbots sont elle vraiment dans notre intérêt ?
ou Du débat de société à l’heure de l’économie de l’attention
Le genre de polémique médiatique se rencontrant de plus en plus souvent, vue sous l’angle de l’économie de l’attention.
ou La Complosphère canal historique
Visite d’un des pires recoins du web, sans doute son plus ancien forum complotiste.
et Début de développement du concept de notre Jeu Fil Rouge
Un retour sur les origines de la génération procédurale de carte suivi de réflexions sur le projet de jeu qui va l’utiliser.
ou L’explication de ce qui cloche dans nos sociétés ces dix dernières années ?
Résumé des théories sur l’économie de l’attention et replacement de celle ci dans le contexte des luttes pour l’attention humaine à travers les âges.
ou Aviez vous entendu parler de la mort du seul Institut de Formation au Numérique de structure associative ?
Au sujet de l’Association pour l’Enseignement du Numérique, avec laquelle j’étais en formation juste quelques mois avant sa fin.
L’extension WordPress Yoast SEO, m’ayant appris que pour que cette page soit bien référencée il faut que j’y mette plus de contenu hors liste des articles (et de préférence pas écrit en format <h4> comme le petit texte en haut, que c’est pas bien du tout d’écrire un paragraphe comme un sous-titre, ça choque les robots), je me dois d’ajouter quelques paragraphes ici. Ce qui m’évoque irrésistiblement cet article mémorable de theluddite.org, blog dont je recommande chaudement la lecture au passage (ça tombe bien, mettre plus de liens externes m’était aussi recommandé). Vous pouvez par contre complètement zapper celle de ce qui va suivre, je ne vous en voudrai pas.
Il faut en plus que je divise ce texte en sous-parties (qui elles doivent avoir des titres en <h2> ou <h3>, ou c’est très mal).
Comme j’ai employé le mot « irrésistiblement » et évoqué des choses aussi hautement techniques que des balises HTML, il est néanmoins probable que les dieux du SEO ne soient toujours pas contents, trouvant que j’emploie un vocabulaire trop compliqué pour les néophytes (oulla j’arrange pas mon cas avec ce terme). Pire encore il m’arrive souvent d’employer des tournures passives (pas plus de 10% des phrases ! me dit Yoast), et pire, des phrases de plus de 20 mots (en fait j’ai un fâcheux penchant pour parsemer les miennes de parenthèses interminables, que j’essaye de rendre un peu moins fréquentes en utilisant des infobulles à la place, mais sachant que les robots de moteurs de recherche considèrent très probablement le contenu de celles ci comme faisant partie de la phrase, ça n’arrange tout aussi probablement pas grand chose).
J’essaye parfois des phrases plus courtes. Mais je trouve que ça fait bizarre. C’est vraiment pas mon style en fait. En plus il faut aussi dépasser 3000 mots pour que Google considère un contenu de grande qualité. Et ça semble encore plus long avec des phrases courtes. Puis on a même pas le droit de répéter 2999 fois le même, si c’est pas malheureux. Personnellement je met ce que j’ai à dire dans mes articles. Je ne vois pas de raison de déblatérer d’avantage sur la page d’accueil. Mais quand même j’aimerais bien avoir autant de lecteurs que possible. Il convient donc de se soucier du bon référencement de chaque page.
A ce stade je devrais mettre une image d’ailleurs, et lui donner un titre et un texte alt= en rapport avec l’objet de ma page.
Yoast adore cette image que j’ai nommée comme la page. J’ai maintenant une pastille verte dans la catégorie images, me félicitant de ce fabuleux enrichissement du site.
Même si en fait je n’ai pas grand chose à ajouter. Mais meubler il faut bien, ou je ne risque pas de m’approcher des 3000 mots. Parlons donc du sujet de ce blog. J’y ai déjà consacré un article. Ça tombe bien on me recommandait au moins un lien interne tous les 500 mots et on en était déjà à 421. Mais je veux bien développer d’avantage. Il va être principalement consacré à des sujets relatifs au numérique, mais plutôt dans un sens très large. Et pas exclusivement s’il me venait envie de parler d’autre chose.
J’ai beaucoup plus d’intérêt pour les questions de société en rapport avec la technologie que pour la technologie elle même je dois dire (zut, je viens de refaire une phrase de plus de 20 mots, bon au point où j’en suis autant lui rajouter une parenthèse). Je suis sans doute un peu atypique pour un développeur. Peut être parce que ça n’a jamais été ma vocation première. Dans mon adolescence je me voyais plutôt devenir une espèce de journaliste. Puis jeune adulte j’ai bifurqué vers une carrière d’artiste du spectacle vivant. De conteur très exactement, pas vraiment une activité avec beaucoup d’intersections avec la technologie. Et encore après d’animateur, culturel ou jeune public.
Je n’ai envisagé que sur le tard de travailler dans le numérique. Même si je m’y suis toujours intéressé et touchais à la programmation depuis mon enfance. Je ne l’avais jamais envisagée que comme un loisir et surtout un moyen de réaliser des jeux. Ceux de stratégie sont une de mes grandes passions. Quand je me suis formé plus sérieusement au développement c’était avec le projet de former un studio dédié. Ce sont des impératifs plus économiques qui m’ont conduit à proposer mes services comme développeur web. Pas vraiment les moyens de me lancer dans une activité nécessitant des mois / années de travail avant d’en tirer le moindre revenu. Quant aux studios existants ils recrutent peu de cinquantenaires et il y en a peu en France qui donnent dans mon style de jeux.
Que ça a dû me conduire à développer un regard un peu plus extérieur sur le numérique que ceux d’autres professionnels. D’autant que je m’intéresse beaucoup à des sujets comme la critique média. Je suis un public assidu de sites comme Acrimed et Arrêt sur Images. (Plus de liens externes disait Yoast). Et que c’est beaucoup sous cet angle que j’aborde le monde d’internet. Un nouveau paradigme qui a révolutionné la communication d’informations entre humains. Mais certainement pas toujours en bien. C’est loin d’être un média neutre quant à ce qu’il favorise comme comportements ou discours. Ce qu’on réalise quand on commence à s’intéresser à l’économie de l’attention. C’est justement le moment où je devais placer un second lien interne.
Qu’en est il du SEO, tiens, par exemple ? Sous prétexte de favoriser des sites que leurs robots présument « intéressants » est ce que les règles des moteurs de recherche ne relèveraient pas un peu d’une forme de conditionnement ? A quoi adhère t’on en adaptant un contenu à ses règles ? Déjà on accepte qu’une méga-corporation comme Google soit la principale juge de sa qualité. Ou plus précisément des algorithmes qui ne comprennent même pas ce qu’ils lisent. Ensuite le principe de considérer ses lecteurs comme a priori plutôt des crétins. Des gens incapables de supporter des phrases trop longues ou mots qui seraient trop compliqués. Qui ont besoin d’une jolie image au minimum par section (tiens c’est le moment) pour maintenir leur engagement.
Sans même s’en rendre compte, même en rédigeant un simple blog on se retrouve ainsi à adhérer aux principes de l’économie de l’attention (d’autant qu’hors moteurs de recherche, les principaux moyens d’en faire connaître un sont encore pires, des réseaux sociaux poussant encore plus à niveler par le bas pour devenir viral). On se met instinctivement à réfléchir à ses titres en fonction des mots clefs qu’ils contiennent et requêtes idéales. A ses accroches en fonction de l’engagement qu’elles sont susceptibles de susciter. On accepte peu à peu toutes les règles de la gouvernance de notre attention par les IAs de recommandation. Et en se forçant à écrire des contenus longs pour des signifiés ne le méritant pas, à contribuer au désastre écologiqueEnfin désastre très relatif si on a choisi un hébergeur vert comme c'est mon cas, mais quand même c'est du gaspillage un peu absurde de bande passante. que constitue la multiplication des data-centers. En fait c’en est tellement choquant que je vais m’arrêter là bien que je n’en sois qu’à moins de 1300 mots. Na.
En priant humblement le robot de Google qui passera sur cette page de bien vouloir m’en pardonner.
ps : le tout sans oublier de rassurer mes clients potentiels, ne vous inquiétez pas, ce n’est pas de m’interroger parfois sur les aboutissants de ces règles qui m’empêche de les appliquer si nécessaire, dont acte.
pps : Un peu We live in a society, cet article, je sais.